Un soir de soumis comme un autre

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il y a 7 ans

Un soir de soumis comme un autre

Aux yeux du monde extérieur, je suis le garçon le plus chanceux qui soit. Ou, tout du moins, extrêmement chanceux compte tenu de mon physique. Et c'est tout à fait vrai. Je mesure bien la chance que j'ai. Et les gens ne connaissent pas la moitié de l'histoire !

Laissez-moi vous expliquer. Je m'appelle Tony, j'ai 30 ans, et je suis salarié en tant qu'assistant export dans une petite entreprise industrielle. Je réalise surtout du travail de traduction et m'occupe de la communication avec nos clients et prospects étrangers. Rien de bien hallucinant, mais un boulot correct et intéressant. Il y a un an encore, j'étais un célibataire endurci. Que de choses ont changé en si peu de temps ! Je vis désormais en couple.

Et quel couple ! J'ai l'honneur et le privilège de sortir avec une vraie mannequin ! Enfin, une mannequin « grande taille », pour être précis. Une mannequin « avec des formes », quoi.

Ma copine est très connue dans son milieu. Si vous appréciez les femmes bien en chair, vous avez sûrement entendu parler de Caroline Dessiaux, la top-modèle française grande taille qui a fait la couverture de Vogue, Elle et de tant d'autres publications désireuses d'étendre leur lectorat aux femmes un peu fortes. Eh oui ! Ma copine est top modèle grande taille ! J'ai la chance de sortir avec cette merveilleuse femme aux atours charmeurs, qui dévoile fièrement son 46 de tour de taille du haut de ses 1 m 79.

C'est ça, en fait, qui choque le plus les gens. Notre différence de taille ! Ah oui, parce que je ne vous avais pas dit : je mesure, pour ma part, 1 m 64. En d'autres termes, un « petit nain » ! Enfin, ça, c'est ce que disaient les autres e n f a n t s dans la cour de récré. Mais encore aujourd'hui, ça choque, ça provoque l'incompréhension. Les gens se demandent comment un petit bonhomme comme moi a pu séduire une grande mannequin comme Caroline.

Mais ce que les gens ne savent pas, c'est comment fonctionne notre relation.

Peut-être, un jour prochain, je vous raconterai comment nous nous sommes rencontrés. Mais, afin que vous compreniez mieux notre dynamique, je crois qu'il est préférable de vous raconter quelques anecdotes. Un jeudi soir comme un autre :

A 18 h 30, je poussais la porte de notre appartement commun. Mon cœur battait la chamade, comme à chaque fois que je retrouvais Caroline.

Je savais qu'elle était déjà rentrée de son shooting de mode et qu'elle m'attendait. J'avais reçu son texto peu avant de quitter le travail.

« Petit, je t'attends de pieds ferme. A ton retour tu te déshabilles dans l'entrée et tu te présentes nu devant moi. Ce soir, tu vas avoir affaire à moi ! GM ! »

Mon excitation avait été presque intolérable entre la fin de mon travail et le retour à l'appartement. Je rendais grâce à ma Grande Maîtresse d'avoir eu la bonté de ne m'envoyer son texto provocateur qu'à une heure tardive.

Outre mon cœur qui cognait contre ma poitrine, j'éprouvais un autre symptôme de mon émoi. Mon sexe luttait en vain pour s'étendre dans la cage de chasteté que Maîtresse m'avait imposée dès le début de notre relation.

J'avais déjà quelques jours de chasteté à mon actif et espérais que ce soir, elle me donnerait la chance d'obtenir une libération.

En fait, cette libération, je savais qu'il faudrait la gagner. Je commençais à connaître assez bien ma Grande Maîtresse pour savoir qu'il me faudrait lutter dur pour obtenir le droit de goûter son intimité autrement que du bout de la langue, comme c'était d'habitude le cas.

Excité et nerveux comme une puce, je m'empressais donc d'obéir aux injonctions de ma Maîtresse, ôtant mes vêtements et les rangeant sur le petit tabouret. Rapidement, je me trouvai donc dans le plus simple appareil, à l'exception de la cage de chasteté que seule Maîtresse pouvait ôter.

Enfin, il était temps de pénétrer dans le salon où, je le savais, Maîtresse m'attendait « de pied ferme ».

Avançant à pas mesurés, je m'approchais de ma Grande Maîtresse, plantée au milieu de la pièce, les bras croisés, à m'attendre.

Dieu qu'elle était belle, ma Maîtresse, et Dieu qu'elle était grande. Pour l'occasion, elle avait mis une tenue rouge moulante extrêmement sensuelle, épousant avec délice les généreuses courbes de son corps. Elle était plantée sur des talons hauts de 10 cm, assortis.

Je la regardais, en contre-plongée, elle me regardait en plongée, avançant, petit bonhomme, vers cette Géante. Je savais que les talons hauts avaient été choisis à dessein pour m'humilier.

En temps normal, ma Grande Maîtresse avait déjà une tête de plus que moi. Mais là, avec ces incroyables escarpins, notre différence de taille en était proprement ridicule !

D'ores et déjà, je me sentais rabaissé, insulté, ridiculisé. Cette soirée allait être humiliante. Maîtresse allait m'humilier et, je le savais, elle allait me f o r c e r à m'humilier moi-même.

« Bonsoir, petit nain ! » Déclara-t-elle de sa voix suave et sensuelle, me décochant un sourire ravageur.

Je sentais mon visage s'enflammer à l'évocation de cette première flèche, ce premier soufflet humiliant, annonciateur d'une soirée qui s'avérerait rude pour mes complexes et mes émotions les plus douloureuses. Avait-elle le projet de me pousser jusqu'à me faire pleurer, comme elle savait si bien le faire ? Je répondis à son salut par la phrase requise :

« Bonsoir à Vous, ô Grande Maîtresse »

En quelques pas, je me tenais debout à ses côtés. Maîtresse n'avait pas besoin de me faire m'agenouiller pour être en position dominante. Même si elle requérait parfois la génuflexion dans nos jeux, elle savait que rien ne me faisait plus honte que d'être debout à ses côtés et de mesurer la distance qui séparait ma taille de la sienne. Comme à l'accoutumée, je levais fortement le menton pour pouvoir regarder ma Géante dans les yeux, et croiser son regard qui plongeait vers son petit homme. Enfin, elle ferma les yeux et se pencha légèrement en avant, signe que j'avais enfin la permission de l'embrasser. Pour ce faire, je devais me dresser sur la pointe des pieds, ce qui était, bien entendu, l'effet recherché. Nous échangeâmes un langoureux baiser, puis ses lèvres quittèrent les miennes. La plante de mes pieds rejoignit le sol, soulagée, abandonnant ma grande Dominatrice à ses hauteurs.

« Tu as passé une bonne journée aujourd'hui mon petit nain ? »

Une nouvelle bouffée de chaleur me monta au visage. Ce soir, je le sentais, elle allait user et a b u s e r du complexe que je faisais sur ma petite taille. Ce serait un festival de honte et d'humiliation pour pouvoir obtenir, peut-être, la libération de mon pénis encagé et goûter à la plastique plantureuse de ma Maîtresse.

« Oui ma Grande Maîtresse. Assez bonne. Et Vous ? »

« Excellente ! Le shooting s'est très bien passé ! Carmen m'a demandé de passer le bonjour à mon petit bonhomme ! »

« Oh… c'est gentil de sa part, ma Grande Maîtresse. Pourriez-vous lui présenter mes hommages ? »

« Tu les lui présenteras toi-même. Comme tu le sais, je suis de défilé ce week-end à Londres pour la Plus-Size Fashion Week. Comme je ne veux pas te laisser sans supervision, et que je veux que tu avances sur les devoirs que je t'ai donnés, notamment la rédaction, je lui ai demandé de venir faire la baby-sitter. Week-end studieux et strict au programme pour toi mon petit ! On dit quoi à sa Maîtresse ? »

« Merci ma Grande Maîtresse » déclarai-je un peu faussement. Madame Carmen était en effet extrêmement stricte avec moi.

Ancienne modèle « classique » qui avait pris un peu d'embonpoint au fil des années, elle était maintenant une quadragénaire active qui s'occupait de pas mal de supervision dans le monde de la mode « grandes tailles ». C'est ainsi qu'elle avait rencontré ma propre Maîtresse.

Elle faisait partie du groupe très sélect de femmes qui connaissaient le secret derrière notre couple. Elle savait que ma petite taille était mon plus grand complexe et en jouait aussi bien que Maîtresse elle-même.

Madame Carmen, en tant qu'ancienne top modèle, était elle-même une grande femme.

L'avoir le week-end signifierait que je serai m o r t de honte pendant 48 heures et surtout que je ne jouirai d'absolument aucune liberté. C'était ainsi que ma Maîtresse l'entendait et, en tant que soumis, je n'avais pas mon mot à dire.

« Tu n'as pas l'air très sincère mon tout petit soumis. Est-ce que tu me mentirais ? » Demanda-t-elle, l'air inquisiteur.

Je le savais, mon interrogatoire allait commencer.

« Je vous demande pardon ma Grande Maîtresse. Je sais que c'est pour mon bien. C'est juste que… Madame Carmen est très sévère. C'est toujours dur d'être sous sa supervision. »

« Bien sûr que c'est dur. Mais c'est ce que tu mérites. Remercie-moi, et humilie-toi. J'attends ! »

Je savais ce qu'il me fallait faire. La Domination mentale avait commencé et, même si j'allais être m o r t ifié par l'humiliation, je me devais de me prêter au jeu.

« Vous avez raison ma Grande Maîtresse. Une part du petit mec que je suis voudrait avoir plus de liberté, mais je ne la mérite pas. Je suis trop petit. La liberté, c'est pour les vrais hommes. Moi, je suis un petit nain, pas un vrai mâle, et je n'ai pas droit à la liberté. Merci de me traiter comme il se doit ma Grande Maîtresse. »

Maîtresse semblait satisfaite de la réponse, mais je savais que nous n'allions pas en rester là. D'ici peu, je ne serais plus que honte et humiliation, je le savais.

« Bien. Tu comprends ta place de mieux en mieux, petit. Mais dis-moi, pourquoi est-ce qu'un petit comme toi n'a pas droit à la liberté ? »

Là, le jeu devenait corsé. Il fallait que je lui donne une réponse satisfaisante, c'était à dire une réponse qui respectait trois critères. La première, c'était qu'elle suive les mantras qu'elle me f o r ç a i t à apprendre. La seconde, c'était qu'elle soit originale et fasse preuve d'imagination. Maîtresse aimait mon esprit et mon intellect et voulait me voir en faire usage pour me rabaisser moi-même. Enfin, et c'était là le plus important, il fallait que ma réponse soit réellement humiliante et me rabaisse au point que je me sente mal moi-même.e

Je réfléchis à toute vitesse avant de déclarer :

« Parce que je n'ai pas la maturité physique pour mériter la liberté, ô Grande Maîtresse. Je suis plus petit que l'immense majorité des hommes et même que la plupart des femmes, et aussi plus faible physiquement, du coup. Il me faut accepter mon statut de petit être faible et ne pas me mentir à moi-même ni aux autres. Pour rester en sécurité dans mon rôle, j'ai besoin de la supervision de Femmes plus grandes et plus fortes que moi. La liberté, ça serait trop de responsabilités à gérer du haut de mes 1 m 64. Je me mettrais inconsciemment en danger, sans votre guidance. Merci ô Grande Maîtresse pour votre discipline. »

J'étais proprement humilié, ce qui était l'effet recherché par Maîtresse. Mon visage devait être totalement cramoisi. Déjà, je sentais que mes yeux étaient un peu humides. Si Maîtresse continuait à me pousser dans mes retranchements, je pleurerais bientôt à chaudes larmes. Nous le savions tous deux.

En fait, j'étais réellement reconnaissant de la vie que m'imposait ma Maîtresse. Un peu plus d'un an plus tôt, j'étais plus qu'un célibataire endurci. J'étais carrément un solitaire, bourré de complexes à cause de ma petite taille. Grâce à elle, je vivais quelque-chose de magique.

Bien sûr, j'étais toujours aussi complexé par ma taille. Mais ce complexe, elle avait réussi à en faire un jeu érotique et coquin, un instrument d'échange de pouvoir qui nous portait tous deux au firmament du plaisir et du désir.

Aucune autre qu'elle n'aurait pu faire ça. J'avais rencontré une Femme superbe, grande, plantureuse, sûre d'elle, d'une beauté de statue, un ange qui avait changé ma vie, pour le mieux, du tout au tout, en seulement un an. Tout ce qu'elle avait demandé en retour, c'était mon amour et ma soumission. Elle m'avait dérobé ma liberté comme simple gage, comme simple tribut. J'étais ravi de la lui offrir.

« C'est bien mon petit soumis ! Tu acceptes ce que tu es sans plus tenter de lutter. Je suis fière de toi ! »

A nouveau, elle me tendit ses lèvres et, à nouveau, je me dressais sur la pointe des pieds pour aller cueillir le baiser qu'elle m'offrait.

Nos lèvres se séparèrent à nouveau.

« J'ai envie de jouer un peu avec toi mon tout petit homme. »

Curieux, excité, j'étais bien entendu incapable de dissimuler le trouble qui habitait ma cage de chasteté.

Bien entendu, j'aurais pu tenter de cacher mon sexe prisonnier de mes mains, mais je ne savais que trop bien qu'une punition aurait suivi. Lorsque Maîtresse désirait me voir nu, je devais offrir mon corps à son inquisition.

« Je vois qu'on est excité, petit mâle. Ça te plaît de savoir que je vais te tourmenter ce soir ? »

« Oui ma Grande Maîtresse. J'ai hâte de savoir ce que vous me réservez. »

Un petit rire sardonique s'échappa de sa bouche. Qu'elle était belle, ma Grande Maîtresse brune, avec ses petites tâches de rousseur constellant son visage plein et généreux.

« Méfie-toi mon petit nain. Tu pourrais bien regretter de t'y frotter ! »

En fait, j'adorais tout ce qu'elle me faisait subir depuis le début. Les punitions physiques ou mentales, les devoirs, les humiliations en privé ou devant une audience… tout ça était tellement nouveau, pour moi.

Et même si la douleur était présente, parfois à la limite du supportable, et si, parfois, Maîtresse prenait plaisir à me ridiculiser, jouant de mon complexe de petite taille pour me faire pleurer devant ses amies, je ne serais revenu en arrière pour rien au monde.

Je l'aimais. Et elle aussi m'aimait. Nous nous l'étions avoué. Et puis, elle savait aussi me complimenter. Grâce à Maîtresse, j'avais appris que j'étais, en fait, un « super coup », physiquement joli bien que petit, et plutôt costaud pour ma taille.

Elle savait me rabaisser à ma place pendant nos jeux mais remonter mon estime de moi en-dehors. Quelque-part, en m'emprisonnant, elle m'avait libéré.

Je souriais ouvertement à sa dernière remarque, le visage encore cramoisi et les larmes encore au bord des yeux. Dieu savait pourquoi Maîtresse aimait me voir chialer ! Ça, pour le coup, c'était une attraction féminine dont je n'avais jamais entendu parler avant elle ! Mais après chaque « gros chagrin », comme elle disait pour m'humilier de plus belle, je me sentais tellement mieux !

« Bon. On arrête les bêtises maintenant. »

Sur ces mots, Maîtresse m'abandonna un instant et partit fouiller dans la commode qui siégeait dans notre salon.

La commode n'était pas haute, disons, assez haute pour que je puisse y accéder confortablement. Évidemment, ma Maîtresse, en particulier en talons hauts, devait se pencher en deux pour aller chercher l'objet de ses désirs.

Ce faisant, tournant son dos dans ma direction, elle me présentait son ample, volumineux fessier emplissant sa petite robe rouge moulante, tel un diamant dans son écrin. Elle savait l'effet que ses rondeurs avaient sur moi, et en jouait toujours. Surtout lorsqu'elle avait pris soin de me garder chaste quelques jours.

Enfin, elle sortit du tiroir une paire de menottes. C'était le modèle « Irish 8 », qui pouvait permettre de garder les mains du prisonnier tête-bêche, au milieu du dos, avec les coudes repliés. En somme, la position idéale pour laisser mes fesses exposées à une bonne fessée ! Je savais donc ce que la soirée allait promettre, dans l'immédiat !

« Alors mon petit nain, tu te soumets de plein gré ou il faut que je t'attache de f o r c e ? »

C'était un nouveau signal pour poursuivre mon humiliation, je le savais bien.

« Non ma Grande Maîtresse. C'est inutile, je me soumets. »

« Tu es sûr que tu ne veux pas essayer de résister ? »

« Non Maîtresse. Ça ne servirait à rien. Je sais bien que toute résistance est futile. Vous êtes plus grande, plus forte et plus habile que moi, en seulement quelques secondes vous m'auriez de toute façon attaché sans que je ne puisse vous en empêcher. »

« Voilà qui est bien dit mon nabot. Tu te souviens des fois où tu as essayé de me résister ? »

Les larmes me montaient rapidement aux yeux. Ce n'était plus qu'une question de secondes avant que ma honte et mon embarras ne me fassent s a n g loter.

« Oui Grande Maîtresse. A chaque fois, en quelques secondes, vous me maîtrisez sans que je n'arrive à me défendre, et je me retrouve quand-même attaché et humilié en plus. »

Enfin, quelques larmes s'échappèrent de mes yeux.

Dans mon dos, je sentis le contact froid des menottes rigides contre mes poignets et entendis le bruit du mécanisme se refermant, liant mes mains l'une contre l'autre dans mon dos, immobiles, sans défense.

Maîtresse repassa devant moi.

« Oh… mais tu pleures mon minuscule petit soumis. »

Elle passa son doigt sur ma joue, touchant l'humidité de mes larmes.

A cet instant, je la savais excitée. Mes larmes la mettaient toujours dans tous ses états. Si, sur le moment, j'étais effondré de honte, plus bas que terre, je savais que c'était bon signe pour le reste de la soirée.

Mon comportement changeait au fur et à mesure que ces séances d'humiliation se répétaient. La première fois qu'elle m'avait fait pleurer en m'humiliant, j'avais été incapable de la satisfaire ensuite. Mon sexe, outré par ce traitement, était resté flasque, et j'avais donné du plaisir à ma Grande Maîtresse de ma seule bouche.

Mais, désormais, malgré la honte que j'éprouvais, malgré l'embarras horrible qui m'habitait et qui me donnait envie de disparaître sous terre, mon sexe emprisonné ne marquait pas le pas, gonflant toujours autant que possible dans sa cage de métal.

Elle se pencha en avant, approchant la tête juste au-dessus de mon oreille droite et me murmura :

« Allez petite nain, humilie-toi.Explique moi comment je peux t'attacher en seulement quelques secondes sans que tu ne puisses te défendre ! »

Les larmes coulaient désormais à bon rythme le long de mes joues rougies, me troublant la vue, rougissant sûrement mes pauvres yeux.

« Parce que je suis petit et faible, Maîtresse. Vous pouvez me maîtriser comme bon vous semble et sans effort. C'est pour ça que je n'essaye même plus de résister. Je sais que c'est inutile.»

Ce n'était qu'à moitié la vérité. En fait, Maîtresse et moi-même savions que je n'étais pas faible, bien qu'étant petit. J'avais une f o r c e normale, appréciable même, pour un homme, étant d'une constitution assez trapue.

Mais, dans le cadre de son maintien en forme optimal, pour son métier de mannequin, Maîtresse s'exerçait régulièrement. Elle ne présentait pas une carrure « musclée » d'horrible bodybuildeuse mais, sous ses généreuses rondeurs, douces et féminines, se cachait une musculature noueuses et assez puissante.

Ce fait, lié aux quelques arts martiaux qu'elle aimait pratiquer, lui avaient enseigné des techniques pour désarmer jusqu'aux adversaires les plus puissants, y compris dans la gente masculine.

C'était donc vrai, je n'avais aucune chance. Si elle avait voulu me menotter contre mon gré, elle y serait parvenue rapidement. Elle l'avait déjà fait.

« Allez mon petit soumis ! Sèche tes larmes ! », dit-elle, faussement cajoleuse. Je savais, bien au contraire, qu'elle aimait me voir pleurer comme une madeleine.

« Ce n'est pas grave. On sait tous les deux que tu es tout petit et pas très fort. Tu n'as pas besoin de faire semblant de jouer au macho ici, mon petit soumis ! »

Se penchant pour arriver à ma faible hauteur, elle m'embrassa de plus belle. Je la sentais déjà terriblement excitée.

« Allez mon tout petit », ajouta-t-elle après avoir abandonné mes lèvres, « je sais ce qui pourra te remonter le moral ! Une bonne fessée ! »

Décidément, la soirée s'annonçait très, très bien.

...............

Le moins qu'on puisse dire, c'était que je me sentais ridicule !

Madame Carmen, juste à côté de moi sur le canapé, jetait de temps en temps des petits coups d’œil pour me surveiller. Comme si j'allais m'envoler !

Elle s'était mise en tenue un peu plus décontractée, un verre de vin devant elle, pour passer cette soirée de baby-sitting tranquille, à la demande de ma Grande Maîtresse.

Pour ma part, j'étais peut-être en tenue « décontractée », mais je n'étais pas du tout à l'aise. Après le dîner, elle m'avait fait déshabiller pour passer la tenue de ma soirée : un pyjama à ma taille, mais un pyjama style e n f a n t , bleu et rouge, avec Spiderman dessus s'il-vous-plaît ! Et en guise de sous-vêtement, une couche-culotte, rien de moins ! C'est vous dire si j'avais honte.

Mais ça avait été là la volonté de ma Maîtresse, partie quelques heures plus tôt pour la Plus Size Fashion Week de Londres, où elle défilait.

Au moins, le film de ce soir à la télé était un de mes préférés. Mais même sur ce simple petit loisir, je n'avais pas de garantie. Madame Carmen pouvait décider de m'autoriser un couvre-feu un peu étendu ou non, selon son bon vouloir. Et je n'avais pas mon mot à dire !

Les consignes avaient été on ne peut plus claire.

Quelques heures plus tôt :

Maîtresse m'avait fait remettre un uniforme constitué de mes chaussures du dimanche, d'un pantalon de tissus beige, d'une chemise blanche assortie d'une cravate bleue pour accueillir Madame Carmen.

Maîtresse se tenait à côté de moi, debout dans l'entrée, prête à aller prendre son avion. Qu'elle avait l'air grande par rapport à moi ! Sa valise à roulettes était à ses côtés. Elle était parfaitement apprêtée, ravissante dans sa tenue.

Madame Carmen avait appelé Maîtresse juste avant pour lui indiquer qu'elle serait là dans quelques minutes. Le temps de donner les consignes, et Maîtresse serait partie, me laissant seul avec ma baby-sitter pour un week-end s'annonçant strict et intransigeant.

Enfin, on sonna à la porte. Maîtresse s'empressa d'aller ouvrir à son amie.

Elles s'embrassèrent chaleureusement.

« Approche, petit nain ! » M'avait ordonné Maîtresse, joviale mais autoritaire.

Je m'exécutais donc, rejoignant ces deux grandes femmes. Entouré de ces deux Amazones, siégeant en hauteur, une tête au-dessus de la mienne, je me sentais encore plus diminué.

« Bonjour Madame Carmen », osai-je énoncer, bafouillant un peu, intimidé.

« Bonjour mon petit ! » Répondit-elle avec une voix pleine d'allant, me souriant en baissant son regard bienveillant mais sévère sur ma petite personne.

D'ores et déjà, je sentais l'excitante humiliation grandir en moi. Mon sexe durcissait un peu dans sa geôle d'acier qui, malheureusement, resterait scellée jusqu'au retour de ma Maîtresse.

Comme pour argumenter son propos, elle passa ses mains dans mes cheveux, geste réducteur et attendrissant qui me donnait l'impression de perdre 10 centimètres d'un coup !

Ma propre géante de Maîtresse prît la parole.

« Petit, prends la valise de Carmen et va mettre en place ses affaires dans la chambre d'amis. Je dois parler seule à seule avec elle pour lui donner mes consignes te concernant. »

« Oui ma Grande Maîtresse », répondis-je, troublé. J'étais vraiment, déjà, traité comme un gamin !

Je partis, obéissant, pour aller vider la valise de Madame Carmen, laissant ma Maîtresse et ma baby-sitter du week-end discuter « entre grandes personnes », littéralement !

Par la porte ouverte de la chambre d'amis où s'installerait Madame Carmen, je pouvais entendre une bonne partie des instructions. C'était sûrement à dessein, et aucune ne faisait d'effort pour baisser la voix. De toute façon, je ne pouvais m'y opposer.

Tandis que je rangeais les affaires dans la commode, j'écoutais.

« Directement après qu'il ait fait la vaisselle le soir, tu lui passes une couche et son pyjama. Je veux qu'il soit prêt pour la nuit. Ensuite c'est selon ce que tu sens. Soit tu le mets au lit à 10 heures après sa toilette, soit, s'il a été sage, tu peux lui permettre de veiller jusqu'à 11 heures. »

J'étais outré ! Un couvre-feu de 10 heures du soir pendant le week-end, ou 11 heures tout au mieux. Pourtant, j'avais été bien sage et obéissant toute la semaine. Ça n'était pas juste !

Je réalisais alors que cette pensée me venait à quel point j'avais progressé dans ma soumission. Je ne doutais plus du tout du cadre de notre vie ni des règles qui m'étaient désormais régulièrement imposées. Tout au plus, comme à ce moment, je ronchonnais intérieurement de la sévérité de telle ou telle pratique, mais je n'en remettais pas en cause la légitimité.

Un peu effrayé, un peu humilié et, terriblement excité, je me rendais compte du changement que Maîtresse opérait en moi.

Les instructions suivaient.

« Le matin, c'est pareil. Je sais que tu es une lève-tôt, alors tu peux faire à ton idée. Soit tu le fais lever à 7 heures, soit tu peux le laisser dormir jusqu'à 8, s'il a mérité. »

7 heures du matin un samedi et dimanche matin ! Ça n'était pas humain ! Je savais bien pourquoi je redoutais toujours la venue de Madame Carmen comme baby-sitter ! Maîtresse en profitait toujours pour me rabaisser comme jamais. Dieu merci, tous nos week-ends n'étaient pas comme celui-ci, et les séances de baby-sitting étaient des exceptions et non la règle.

« Il a des devoirs à faire. Il sait ce que c'est, et je veux qu'il les aient finis dimanche soir quand je rentrerai. Il pourra s'installer sur son pupitre d'écolier dans la petite chambre. D'ailleurs, il y dormira. »

D'autres règles suivirent, toutes plus humiliantes les unes que les autres, sur l'heure des repas, la toilette, les temps de loisirs, les activités…

Défaisant les affaires, je découvris que Madame Carmen avait pris soin d'apporter un martinet de cuir, une ceinture à fessée ainsi qu'une petite raquette de bois ! Honteux, je les disposai sur la commode, en évidence. Clairement, j'avais intérêt à filer droit !

« Voilà… pour le reste, je te laisse faire à ton idée. Si tu as besoin de punir n'hésites pas. N'oublie pas. C'est toi qui commande. Tu es la grande baby-sitter, il est mon tout petit soumis. Il y a quelqu'un qui commande et quelqu'un qui obéit. Assure-toi qu'il ne l'oublie pas. Ne te laisse pas marcher sur les pieds ! »

Comme si j'allais m'amuser à jouer les cancres, dans ces conditions ! Je savais bien ce qu'il arriverait à mes fesses et à ma période de chasteté si je faisais mon garnement ! Et puis, là, c'était 2 jours sans liberté à obéir à Madame Carmen. Si Maîtresse avait vent d'un mauvais comportement de ma part, j'étais bon pour une semaine du même traitement en pire !

Non. J'étais bien décidé à être « sage comme une image ».

Comme pour confirmer mes dires, Madame Carmen ajouta :

« Ne t'inquiètes pas ! Je sais comment m'y prendre. Il va être bien obéissant ton petit bonhomme ! »

« Oh, et n'oublie pas de lui faire dire ses prières du soir ! », ajouta ma Maîtresse.

Enfin, Maîtresse m'appela.

« Mon petit nain, reviens nous voir ! »

Ne faisant ni une, ni deux, je retournai auprès des deux belles géantes installées au seuil de la porte.

Maîtresse me parla directement.

« Petit, je veux que tu sois bien sage et gentil avec Carmen. Fais ce qu'elle t'ordonne. Tu as compris ? »

Mes joues étaient brûlantes et certainement cramoisies. J'étais m o r t de honte, comme bien souvent en ces lieux.

« Oui Maîtresse. Vous allez me manquer. », ajoutai-je, avec sincérité, mais aussi pour tenter de changer l'humiliant sujet de conversation.

« Toi aussi mon petit bonhomme. Mais ça n'est que deux jours. Ça sera vite passé. Allez, fais un bisou à ta Maîtresse. »

Je me tendais, sur la pointe des pieds, pour aller rencontrer les lèvres charnues qu'elle me présentait du haut de ses talons. Avec délice, nous échangeâmes un merveilleux baiser, le dernier avant le deux jours.

Puis elle se pencha pour atteindre mon oreille et me chuchota « allez, à très bientôt mon soumis. Sois bien sage, et tu auras peut-être une belle récompense à mon retour ! »

Je lui répondis : « je serai très sage Maîtresse. Je vous aime. »

« Je t'aime mon petit soumis. »

Sur un dernier baiser, elle s'en fut, me laissant sous la coulpe intransigeante de Madame Carmen.

La soirée :

Je devais dire que le début du week-end s'était passé exactement comme je m'y attendais. Madame Carmen n'avait pas abusé de son autorité temporaire, mais n'avait rien relâché de la discipline de fer ordonnée par ma Maîtresse non plus.

Elle m'avait fait installer ma chambre du week-end, fait faire quelques tâches ménagères, puis il avait été temps de faire le dîner.

Nous avions mangé, discuté, puis elle m'avait fait débarrasser la table et faire la vaisselle avant de me préparer pour la nuit, me passant ma couche et mon humiliant pyjama.

Bref, entre le départ de ma Maîtresse et presque l'heure du début du film, je n'avais pas eu une seconde à moi, pas eu un instant de liberté. J'avais été constamment sous les directives et sous l’œil scrutateur de Madame Carmen. Étant juchée sur ses talons, et compte tenu de sa taille par rapport à la mienne, rien ne lui échappait.

Cette animation sans relâche, cette absence totale de liberté, c'était la marque des week-ends avec Madame Carmen comme baby-sitter.

Adulte de 30 ans, je devenais l'e n f a n t sage, obéissant et bien éduqué que, e n f a n t , je n'avais jamais été.

Je n'avais jamais eu le désir de retomber en e n f a n c e , de me refaire traiter comme un môme. Ça ne faisait pas partie de mes fantasmes, mais ça faisait partie des désirs de ma Maîtresse, et je ne pouvais m'y soustraire.

Je prenais goût, malgré la présence pesante de ma tutrice et de ses injonctions, à cette vie strictement guidée, balisée, encadrée. Elle me donnait un tel sentiment de sécurité, quelque-chose qui m'avait tant éludé avant. En m'enfermant, ça me libérait.

De toute façon, « les hommes petits n'ont pas droit à la liberté », m'avait dit ma Maîtresse.

Je rêvassais sur ce sujet, regardant à moitié une scène bien connue du film, un de mes préférés, quand l'heure de la publicité arriva.

Madame Carmen confirma mes craintes dans l'instant :

« Bon allez petit, on va aller se brosser les dents, et ensuite, au dodo ! »

Mince ! Elle avait choisi l'option de me faire aller au lit à 10 heures, contre tous mes espoirs.

Intérieurement, je fulminais, sachant qu'après la publicité, ma scène préférée allait être jouée.

Extérieurement, cependant, je n'osais pas piper mot. J'avais en gros le choix entre aller au lit tout de suite et aller au lit après une grosse fessée !

Je me levai donc et me dirigeais vers la salle de bain. Je me brossai les dents, Madame Carmen me surveillant toujours, comme à chaque instant.

Quand ce fut fini, elle m'indiqua de nouveau :

« Allez, tu vas aller faire ton pipi. Suis-moi. »

Elle ouvrit la porte des toilettes, alluma la lumière, et m'indiqua le trône qui siégeait au milieu ! Elle allait me regarder faire pipi !

Toujours aussi rougissant, j'acceptais, soumis, de m'humilier de nouveau. Je baissais devant elle le pantalon de mon pyjama et ma couche avant de m'asseoir sur la lunette. Avec la cage de chasteté, bien entendu, je ne pouvais faire pipi qu'assis.

Elle ne perdit pas une miette de mon petit oiseau encagé en train de se soulager. J'eus d'ailleurs, à cause de ma honte, un peu de mal à « ouvrir les vannes ».

Quand ce fut fait, elle m'ordonna :

« Attends ! »

Restant, pantalon baissé, assis sur la cuvette, je vis ma géante tutrice disparaître puis revenir avec un petit verre d'eau et un gant de toilette sec.

C'était une méthode assez pratique pour faire pipi en cage de chasteté et rester propre, que j'utilisais moi-même généralement.

Elle versa le contenu du verre sur la cage, drainant les quelques gouttes restantes de mon pipi, puis sécha mon petit engin avec le gant.

C'était tellement rabaissant, tellement infantilisant, que ma fibre soumise réagit au quart de tours. Mon pauvre sexe prisonnier commença à gonfler contre les barreaux de la cage tandis que Madame Carmen le séchait.

« Oh le vilain ! Ça te plaît d'être traité comme ça, petit nain ? »

Bredouillant, je dus bien admettre « oui Madame Carmen ».

« Tant mieux ! Ça fera plaisir à ta Maîtresse. C'est le but recherché. Je le lui rapporterais. Allez, remets la couche, le pyjama, et tire la chasse, petit nain. »

A nouveau, je m'exécutai avant de rejoindre ma chambre. L'heure du couvre-feu approchait.

« Allez. La prière ! »

Pour moi, cette partie était certainement la plus humiliante. J'étais en effet croyant, tout comme ma Maîtresse et Madame Carmen, et n'avais aucune honte à ce sujet, même dans notre culture laïque qui valorise le scepticisme. Toutefois, c'était une autre paire de manches que de devoir s'agenouiller au bord du lit, fermer les yeux, joindre les mains et réciter à voix haute le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie » tandis qu'une grande femme, tout à côté, me surveillait ! Devoir réciter sa prière du soir comme un gamin, à plus de 30 ans !

En fait, intérieurement, je demandais à Dieu de me donner la f o r c e de survivre à cette honte ! Ce fut enfin fini, et je pénétrais dans mon petit lit. Madame Carmen, planant en géante au-dessus de moi, se pencha enfin pour me border, ce qui m'humilia de plus belle.

« Bon. Tu as ta petite bouteille d'eau. Si tu veux faire pipi tu as ton pot de chambre. Je ne veux pas te voir quitter ta chambre avant que je ne vienne te réveiller demain matin. Sinon ça sera la fessée. Tu as compris mon petit ? »

« Oui Madame Carmen », me devais-je de répondre, les joues pivoines.

« Bien. Et interdiction d'allumer la lumière. Bonne nuit petit ! »

« Bonne nuit Madame Carmen. »

Sur ce, elle poussa l'interrupteur, m'enfermant dans une obscurité f o r c é e, puis tira la porte sans toutefois la refermer, ce qui lui permettait de continuer, si besoin, à m'écouter. Je savais ne pas devoir la refermer. 10 heures du soir, extinction des feux. 30 ans, dans mon petit lit, en couche et pyjama, je n'avais pas le droit de me relever, sauf, en cas de besoin, pour aller faire pipi sur mon pot.

Demain serait une journée studieuse.

Un an plus tôt, tout ça m'aurait semblé totalement impossible. Je n'avais pas de fantasme d'infantilisation. Je n'étais pas attiré par les couches. Je ne souhaitais pas non plus redécouvrir les joies des devoirs surveillés et des heures d'étude, à mon âge.

Pourtant, j'étais plus qu'à ma place naturelle. J'étais bien. J'étais à la place où ma Maîtresse désirait me voir. Mon sexe frustré, encagé, répondait positivement à ces incroyables stimuli.

Bien sûr, je me sentais un peu « ronchon », comme le dirait Madame Carmen, de devoir aller au lit à 10 heures, de devoir me lever à 7 heures un samedi, d'être surveillé en permanence et

de n'avoir aucune liberté.

Mais j'étais heureux. Tout simplement, heureux.

vessiepleure

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